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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 09:45



 

« Dans un contexte de forte baisse des cours, les enseignes se mobilisent pour proposer au consommateur du poisson à des prix particulièrement compétitifs, précise Jérôme Bédier, président de la FCD. Les réductions de prix vont de 20 % pour la lotte ou la sole à 40 % pour d'autres espèces. » Et d'ajouter, dans une formule qui claque comme un slogan : « C'est le moment d'acheter du poisson ! »




Bien, producteurs et distributeurs enfin main dans la main dans cette période de crise ou le cours du poisson s'effondre...

 

La grande distribution va donc acheter du poisson à très bas prix, vu le cours du poisson en ce moment et va bien sûr en faire profiter le client...

 

Les pêcheurs costarmoricains connaissent toutefois les marges engrangées par la grande distribution. « C'est facile de faire des promotions à 5 ou 6 € le kilo quand le poisson est acheté 1 € en criée », ironise un pêcheur côtier de Saint-Quay-Portrieux.

 


source: ouest france.fr

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 11:55



J’ai rendez-vous dans un grand Carrefour à l’ouest parisien. Le RDV à été pris une petite quinzaine de jours auparavant car la chef de rayon à oublier de commander des produits qui vont figurer dans un catalogue qui débute dans 10 jours. Il y à donc urgence.

J’arrive à 10h45 pour 11h…A l’accueil, on me demande d’attendre, la responsable de rayon est en « réunion surprise »…

11h15, 11h30, 11h45, toujours aucune nouvelle. A 12h15 après donc 1h30 d’attente, je repars car, j’ai un autre RDV à 14h30.

 

Coup de fil à 12h40 sur mon portable de la responsable de rayon, elle s’excuse et me demande d’être là à 14h00…

Je fais donc ½ tour (j’étais à 20 ou 25 kms)  et je lui demande de commencer l’entretien à14h00 précise, car j’ai un autre RDV à 14h30…Elle est ok et je préviens mon RDV suivant que je serais ½ h en retard.

 

13h55 me revoilà à l’accueil je me refais annoncer et là re-réunion surprise mais elle m’envoie sa stagiaire…

Je commence à me plaindre à l’accueil mais bon il y à urgence et une commande à prendre.

La stagiaire arrive, s’excuse de la part de la chef de rayon, réunion à l’improviste avec le directeur, le chef de secteur etc…

 

On s’assoie j’ouvre mon ordinateur portable et là elle me prévient :

« Je ne commande rien, je suis en formation et Mme X  m’a demander de vous recevoir afin de parfaire ma formation avec les fournisseurs »

Je lui fais pas de mon étonnement, agacement de mon attente ce matin, mon demi-tour sur la route etc et à ce moment le directeur du Carrefour rentre dans le bureau ou je lui fais part des faits…Il me répond que ce n’est pas son problème…

Sur ce je range mon ordinateur portable, et j’indique que ce n’est pas à moi de faire la formation des stagiaires du second groupe mondial de distribution et que ce n’est pas une façon de traiter non pas les fournisseurs mais de traiter les gens tout simplement…

Par professionnalisme,  je vais voir mon rayon dans le magasin et je tombe sur la responsable de rayon en train de papoter avec une de ses collègue…Je ne vais même pas la voir…

J’espère simplement (on peu rêver) que la répression des fraudes, passera dans son rayon…





 

Allez autre enseigne, autre histoire…

 

Je suis convoqué (il y à quelques années) par la centrale d’achat régionale Leclerc en Normandie, la Scanormande, afin de faire une offre pour des produits sur catalogue… ;

 L’entretien qui normalement se passe à Lisieux (siège de la centrale d’achat) se passera au magasin Leclerc de Granville ou le coordinateur du catalogue travaille…

 

J’ai RDV un lundi matin à 9h30. Habitant Paris et comptant environ 4h30 de route, je mets mon réveil pour le lundi matin à 4h15 et hop à 5h00 je suis sur la route…J’arrive à 9h00 au magasin de Granville et avant mon RDV je vais me prendre un café dans la cafétéria du magasin et je tombe sur la secrétaire de mon acheteur…qui me dit d’un air mi étonné mi gêné ? : Vous êtes là ? Bien oui j’ai rdv à 9h30 pour une promo  catalogue…

 « Mais c’est annulé personne ne vous à prévenu ? »

« Si je suis là c’est que personne ne m’a prévenu, vous le savez depuis quand ? »

« Vendredi après midi »

« Et pourquoi vous n’appeler pas sur nos téléphone portable, je viens de Paris 450KM aller, 450 kms retour le péage, bref la journée foutue et de l’argent jeté par la fenêtre. Vous savez nous appeler quand il y à des problèmes de prix, de livraison, vous pouvez le faire lorsque vous annulez  des RDV… »

 

La secrétaire me laisse seul  avec mon café et au même moment rentre un autre fournisseur qui lui à RDV à 10h00, juste après moi et qui viens lui de Lille. Je lui explique la situation et lui crois que je blague…

Il monte aux bureaux et redescend 2mn après dégouté…

 

Voilà comment la grande distribution peut traiter ses fournisseurs… Je dois dire que ces pratiques disparaissent quand même ou plutôt se rarifient car fin des années 80, début des années 90 (quand j’ai débuté), c’était assez fréquent…






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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 16:02



« On veut savoir qui fixe les prix », s'agacent les Guadeloupéens, qui soupçonnent les grands distributeurs de l'île de s'en mettre plein les poches. Qu'ils se rassurent, nous aussi, en métropole, on aimerait bien savoir qui fixe les prix. Comment se fait-il que l'effondrement des prix agricoles, par exemple ceux de la viande de porc, ne se retrouve pas sur les étals des hypermarchés ? Pourquoi le prix des pâtes ne faiblit-il pas, alors que les cours du blé se sont effondrés en six mois ?

Ne cherchez pas ! C'est comme aux Antilles, personne n'a la réponse. Le Monde a mené l'enquête et a trouvé un Michel-Édouard Leclerc tout à fait scandalisé. « Il y a quelque chose qui ne va pas », confie-t-il, en s'étonnant que les industriels comme Fleury-Michon ou Herta lui présentent des hausses de prix. À la Fédération nationale porcine, autre son de cloche, on se dit « écœuré » par les marges des grandes et moyennes surfaces. Quant à Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances - oui, oui c'est toujours elle -, elle est toujours aux fraises. En août dernier, elle avait prévu que la baisse des prix agricoles aurait des effets rapides sur les prix des produits alimentaires. Bien vu ! Elle avait promis de faire la lumière sur les marges en quinze jours… C'était juste avant les municipales 2008. En décembre dernier, son sous-ministre Luc Châtel a réuni un premier comité pour entamer les études sur ces fameuses marges…

Tout cela sent bon l'air vicié des économies ultramarines.

 

Et, comme là-bas, derrière les harangues politiciennes enflammées se cachent de fortes complicités, entre pouvoirs publics et gros propriétaires. On a laissé s'installer ici des monopoles de la distribution dans l'alimentation, dans le pétrole et, maintenant, le gaz, qui n'ont rien à envier à ceux des békés. Et, ici, on n'a même pas l'excuse de l'histoire ! Juste celle de la bêtise. Si ce n'est pas pire…




source:http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/256720/LE_PLUS_ECO__BILLET_par_BDumortier__Des_prix_comme_en_Guadeloupe



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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 08:34

C’est dur le business ces temps-ci, surtout pour les marques. Le pouvoir d’achat des Français se réduit. L’INSEE le confirme et annonce même que ça risque de durer.

Ce sont les marques de distributeur qui profitent de la crise (les MDD comme disent les professionnels). D’après notre confrère LSA, depuis janvier, elles ont augmenté de 3,1 % leur part de marché, alors que les grandes marques (les marques nationales pour les initiés) ont enregistré une baisse de 3,5 % des leurs.

Les produits Carrefour sont de 20 à 30 % moins chers

Carrefour annonce que « les produits à sa marque sont 20 à 30 % moins chers que les marques nationales ». Pendant cette période de vache maigre, difficile de résister. Surtout que certains de ces produits sont fabriqués sur les mêmes chaînes de production que les marques nationales.

Depuis le lancement des 20 « produits libres » de Carrefour en 1976, les commerçants ont appris. Cela s’est fait progressivement, il y a eu quelques incidents, dont certains importants, entre autres dans la viande. Mais tous les distributeurs s’y sont mis et ont appris. Carrefour et Monoprix ont pris de l’avance, ils ont su proposer de vraies innovations à leurs clients. Chez « Carouf », comme disent les jeunes de banlieue, « 9 clients sur 10 » achètent des produits de la marque. Ces 20 000 références sont omniprésentes, et l’enseigne a décidé d’en lancer 1 500 nouvelles cette année.

Avec des moyens plus réduits, Monoprix se focalise sur certains marchés. L’enseigne des centres villes développe sa gamme BIO avec succès. Depuis le début de l’année, le distributeur a lancé 50 nouveautés sur ce segment. Les bobos lui en sont reconnaissants. L’enseigne développe son business, même si ces prix sont sensiblement plus élevés que ses concurrents.

Les distributeurs sont devenus très réactifs. Par exemple les MDD surfent sur la campagne publicitaire en faveur de la consommation de légumes et de fruits. C’est même sur le marché des légumes surgelés que leurs parts de marché sont les plus fortes (81,7 %). Avec de tels taux il ne reste plus beaucoup de place pour la concurrence.

Certains segments résistent encore

Heureusement, des produits très particuliers résistent. Essayez de faire manger un ersatz de Nutella à un chiard, ou de lui faire boire un succédané de Coca Cola. Si vous avez du temps à perdre, armez-vous de patience.

Pour le reste, rien n’est trop beau pour les nourrissons. Face à la fébrilité des nouveaux parents, Les marques sont sur ce marché une caution. Blédina et Nestlé se partagent cet onéreux oligopole. Les laits infantiles des distributeurs ne représentent que 0,42 % du marché. Mais les commerçants n’ont évidemment pas dit leur dernier mot. Des marques comme Bout’chou de Monoprix, et Carrefour Baby grignotent progressivement le porte monnaie des jeunes parents.

Le rayon beauté est aussi assez difficile. Les femmes font confiance à l’Oréal et à Nivéa pour hydrater la peau ou pour allonger les cils, elles sont plus circonspectes devant une crème de nuit de chez Monoprix ou de Carrefour, même s’ils sont BIO. L’intimité féminine se mérite. Avec des parts de marché inférieure à 1 %, les MDD font des efforts, mais la route sera longue.

Mais c’est sur le marché de la confiserie pour enfants que les enseignes sont le moins présentes, avec 0,13 % du marché. C’est sûrement intentionnel. Quelle marque souhaite être associée aux caries des enfants ?

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 15:55





Les grands enseignes de distribution françaises se mettent à "l'étiquetage vert" des produits alimentaires avec des approches différentes, au risque de semer la confusion chez les consommateurs en quête de choix "éco-responsables". L'étiquetage écologique, un des objectifs du Grenelle de l'environnement, permet de mettre en avant les émissions de CO2 - principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique - liées à un produit, qu'il s'agisse de yaourts, d'une bouteille de bière ou d'un kilo de sucre.



 Super…La grande distribution importe d’Asie en général et de Chine en particulier, ils font fabriquer des produits dans des usines qu’ils ne visitent parfois jamais (polluer à l’autre bout de la Terre, c’est moins gênant que devant chez soi…), donc ils ne savent pas comment les produits sont fabriqués, faire des centaines de kilomètres par camions pour les amener dans des containers qui vont être acheminés en bateaux qui vont parcourir des milliers de kilomètres pour atteindre un port Européen, et réacheminés en camion, qui va refaire des centaines de kilomètre pour atteindre l’entrepôt de stockage et dans le meilleur des cas, livrer directement le magasin…

Vive l’écologie selon la Grande Distribution…

Et acheter (certes, un peu plus cher à coté de chez soi), ce ne serait pas moins polluant en CO2, donc un peu moins polluant et un plus respectueux de la Planète ?

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 16:21
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  • : Le vrai visage de la grande distribution
  • : Le ras le bol du discours de la grande distribution, qui nous jure les yeux dans les yeux et la main sur le coeur, qu'elle se bat pour notre pouvoir d'achat... alors que toutes les enseignes font depuis des années d'énormes bénéfices sur le dos des consommateurs...
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