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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:59

Rendu public le 1 avril dernier, ce n'était pourtant pas un poisson. Le contrôle sanitaire aléatoire des services vétérinaires de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) de barquettes de viandes de tous types au Super U de Langeac avait mis à jour la pratique : l'emballage avait été refait et la date de péremption repoussée sur l'étiquettage des films plastiques. 

Des salariés au courant depuis de nombreuses années 
Dans son édition de ce mardi 23 avril, le quotidien La Montagne rapporte les résultats de l'enquête menée par les gendarmes de la brigade de Langeac, de la brigade de recherches de Brioude et des services vétérinaires : la supercherie ne concernait pas uniquement la viande, elle était également pratiquée au rayon charcuterie, et cela depuis 2003. « Les salariés connaissaient le système », a même indiqué le procureur de la République du Puy-en-Velay, Jacques Louvier. En outre, certaines saucisses étaient composées de viande dont la date limite de consommation avait été dépassée. Une méthode classique de la "remballe", de la viande qui n'a eu aucune conséquence sanitaire, mais qui est sanctionnable.

De la viande certifiée de Haute-Loire... issue d'une centrale d'achat 

 
Les investigations des enquêteurs de la gendarmerie ont noté que les règles de traçabilité n'avait pas été respectées dans certains cas. De la viande de porc, par exemple, certifiée comme issue de Haute-Loire, provenait en vérité d'une centrale d'achat de Super U. Des pratiques difficilement explicables que le propriétaires du magasin, Philippe Boutreux, nous avait confié vivre « comme une trahison » dans notre article du 2 avril dernier (lire), lui qui parlait d'une initiative personnelle du manager boucherie de Langeac « pour obtenir les primes plus facilement ». 

Jusqu'à deux ans de prison et 37 000€ d'amende 
Le procureur de la République a indiqué qu'une plainte avait été déposée par un client. La peine encourue pour tromperie sur la marchandise peut aller jusqu'à deux ans de prison, et 37 000€ d'amende. « Juridiquement nous prendrons nos responsabilités », avait déclaré Philippe Boutreux début avril, « mais intellectuellement nous ne nous sentons pas responsables puisqu'il ne s'agit absolument pas d'une consigne que l'on donne ; nous sommes trop respectueux de la clientèle et de nos produits pour ça. » 

Langeac uniquement
Un deuxième contrôle a été effectué dans le Super U d'Aiguilhe qui appartient au même propriétaire : aucune anomalie n'a été révélée, ce qui appuierait donc la thèse d'une tromperie locale. Ce mardi matin, Philippe Boutreux n'était pas joignable par téléphone. Le procureur de la République du Puy-en-Velay attend les conclusions de son audition pour déterminer si oui ou non il a une part de responsabilité dans cette affaire.

 

source: http://www.zoomdici.fr

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:14

 

Quelque 150 salariés ont manifesté, hier matin, devant l'hypermarché Géant Casino de Poitiers.

 

 

 

Dans la cadre d'un mouvement national, quelque 150 salariés de l'enseigne Géant Casino à Poitiers se sont mobilisés hier matin devant l'hypermarché afin de dénoncer leurs conditions de travail et le manque de personnel. « Nous sommes aujourd'hui 215 salariés sur le site contre 325 en 2007. Cette politique de compression de personnel, nous oblige à une polyvalence qui finalement nous fait perdre en efficacité, et empêche toute reconnaissance professionnelle. A force d'être un peu partout, nous sommes sutout nulle part » explique Chantal Payen, déléguée Syndicale Force Ouvrière (FO) et salariée depuis 41 ans dans l'enseigne. Des conditions qui alimentent également la crainte de certains salariés quant à la pérennité de leurs emplois. A l'exemple de Wilfried Boultareau, vendeur au rayon multimédia depuis novembre 2000. « Le groupe met désormais en avant une de ses filiales, le site de vente en ligne C-Discount pour ce qui concerne la vente de matériel multimédia et d'électroménager. Il devient donc impossible d'atteindre nos objectifs face à des ventes qui ne cessent de baisser en rayon. Depuis un an, nous ne touchons plus de commissions, et nous avons de vraies inquiétudes quant au maintien de nos postes. »

Des revendications qui s'étendent également aux rémunérations. « Le président de Casino ne cesse de clamer que son groupe se porte bien et fait des bénéfices, mais les salaires n'augmentent pas et depuis quelques années, il n'y a plus de primes, plus d'interessements et les participations ont nettement baissées. Faire partie d'un groupe devrait permettre à la solidarité de jouer, mais ce n'est absolument pas le cas. »
Recue par la direction* de l'enseigne dans la matinée, Chantal Payen n'exclut pas d'autres actions à venir. « Nous faisons signer aux clients une pétition pour siginifier qu'eux aussi ont des motifs d'insatisfaction. La direction générale doit réagir, nous devons être entendus sinon le mouvement d'aujourd'hui ne pourrait être que le premier coup de semonce. »

* Contactée, la direction du Géant Casino de Poitiers n'a pas souhaité s'exprimer.

 

source: la nouvelle république

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:08

Trois ans après une étude pointant 31% d’hyperstressés, des salariés de ce magasin dénoncent une dégradation des conditions de travail.

 

Les salariés de  d’Ivry n’ont pas le moral. Un constat qui était déjà tombé en 2010, lors d’une  liée au stress au travail menée de janvier à mai dans cinq magasins test du groupe. Celui d’Ivry présentait alors le niveau d’hyperstress le plus élevé, soit 31%. Un taux qui expose le salarié à un risque plus important de développer des problèmes de .


« Si on refaisait l’enquête aujourd’hui, le pourcentage serait bien plus conséquent », soupire un employé.

 

D’autant que lors de la restitution des résultats de l’enquête, en février 2011, le directeur de l’hypermarché de l’époque, ainsi qu’un membre du groupe Carrefour France, s’engageait à « refaire une mesure » en 2013 et à mener des actions pour améliorer

la vie professionnelle des salariés.


Qu’en est-il aujourd’hui?


Aucune nouvelle enquête n’est prévue sur le site mais Pascal Monin, directeur des ressources humaines des hypermarchés Carrefour, insiste : « Le bien-être au travail est un souci permanent chez nous. Depuis l’enquête, nous avons proposé plusieurs formations aux salariés : SOS Conflit, formation managériale… En juillet, nous avons signé un accord santé au travail et, depuis l’année dernière, un directeur national de la santé au travail a été nommé. Par ailleurs, un dispositif d’écoute à l’attention des salariés, parfaitement anonyme et géré par une entreprise extérieure, est accessible 24 heures sur 24. Deux cents appels ont été répertoriés l’année dernière, et même si le dispositif a été lancé en cours d’année, sur 65000 salariés, on peut relativiser… » Ce n’est pas l’avis de certaines organisations syndicales et de nombreux salariés.

« Ici, c’est la politique du marche ou crève.

En 2011, nous étions 523 salariés, nous n’en sommes plus que 399.


 Les gens travaillent donc en sous-effectif d’où une montée de stress encore plus importante. Dans le même temps, la direction a été renouvelée et l’ambiance s’est encore dégradée. La communication ne passe pas avec elle. Nous avons de plus en plus de contrats avec des restrictions médicales, beaucoup d’arrêts maladie mais la direction ne se demande pas pourquoi. Rien qu’en caisse, le taux d’absentéisme est de 14% », illustrent les représentants CFDT et l’une des représentantes SCS (Syndicat des commerces et services). Contacté à plusieurs reprises, le syndicat majoritaire FO n’était pas joignable.

 

« On nous en demande toujours plus, sans aucune considération, concède une caissière. Nous sommes tellement peu nombreux que, pour la première fois de ma carrière, j’ai vu des clients abandonner leur chariot en plein magasin. C’était d’ailleurs l’une des raisons de notre débrayage du mois de décembre. » Un malaise constaté dans différents secteurs de l’hypermarché, « que nous supportons encore grâce à la solidarité entre salariés mais notre esprit de famille se perd aussi progressivement », s’inquiète un employé.

 

 

Le Parisien

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 16:48

Le tableau sur les rémunérations perçues par les administrateurs de Carrefour, qui vient d’être publié dans l’édition 2012 du document de référence du groupe de distribution est assez instructif sur la contribution de chacun.

Vainqueur toutes catégories : Sébastien Bazin, le représentant du fonds d'investissement Colony Capital, qui a perçu 114062,5 euros, soit, tout de même, 78% de plus qu’en 2011.

Vous me direz, normal, le principal actionnaire de Carrefour (avec Groupe Arnault au sein de Blue Capital: les deux détiennent un peu moins de 14%), fait la pluie et le beau temps dans le groupe.

Officiellement, l'augmentation se justifie par plus de réunions et un poste de vice-président du conseil que M.Bazin n'occupait pas en 2011.

Toutefois, on peut aussi remarquer que Bernard Arnault, lui, a eu au moins la décence de suivre l’évolution du résultat opérationnel, qui, rappelons-le, a baissé de 3%.

La rémunération du patron de LVMH en tant qu’administrateur de Carrefour a été ajustée dans les mêmes proportions à 44687,5 euros.

Autre enseignement, la fidélité paye.

Blue capital a su remercier Amaury de Sèze et Thierry Breton pour leur loyauté indéfectible.

Le premier a été augmenté de 47%, le second de 41%.

A quel titre ? Avoir assisté passivement au désastre sous la direction opérationnelle du suédois Lars Olofsson ?

Là aussi, l'augmentation du nombre de conseils tient lieu d'argumentaire.

Concernant l'ex-Pdg, parti en avril 2012, on ne reviendra pas sur la clause de non-concurrence d'un million et demi d’euros qu’il a touchée.

Proprement hallucinant au regard de l’état dans lequel il a laissé le groupe.

Dans cet océan d’augmentations, il y a heureusement des gens raisonnables. Anne-Claire Taittinger a vu sa rémunération baisser de 1,8% à 72884,5 euros, la palme revenant à Jean-Laurent Bonnafé, le patron de BNP Paribas, qui n’a touché « que » 43750 euros, soit 16% de moins qu’en 2011. Même s’il y a encore beaucoup de travail, Carrefour semble être enfin sur la voie du redressement. Les prix baissent, les parts de marchés repartent à la hausse, les rémunérations des administrateurs aussi.

Si le PDG du groupe, Georges Plassat, est payé en conséquence pour redresser l'entreprise, en revanche, pour les autres administrateurs, qui étaient déjà autour de la table lorsque cela allait mal, on est en droit de se poser la question de savoir à quel titre ils ont été augmentés? Les actionnaires auront tout le loisir de poser la question le 23 avril, lors de l’assemblée générale des actionnaires.

 

source: Le monde

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 15:21
Une trentaine d'agriculteurs ont déversé plusieurs tonnes de fumier devant un supermarché, à Riorges (Loire), samedi au petit matin, pour faire pression sur la grande distribution avant une table ronde nationale sur le prix du lait. Les manifestants, qui répondaient à un appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, ont rassemblé des chariots au centre du parking d'un Centre  sur lesquels ils ont déversé du lisier amené par cinq tracteurs, indique la même source. 


Il n'y avait pas de mot d'ordre national pour cette action qui s'est déroulée entre 4 et 5 heures du matin.

Des employés du supermarché nettoyaient les lieux dans la matinée.

 

 

Le Parisien.fr

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:19

Comme l'avait annoncé la Fédération régionale ovine, une quinzaine de militants a mené une opération de sensibilisation samedi vers 11h dans le centre commercial

de l'avenue Bon Pasteur.

 

A grand renfort de drapeaux, tracts et de moutons sur le parking, ils ont exprimé les difficultés de la filière face à l'importation d'agneaux étrangers en France.

Une opération du même type était organisée au Leclerc de Bourg-les-Valence dans la Drôme.

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 10:25

Pour Maurice, les six prochains jours seront les plus longs de ces 24 dernières années. A seulement « deux ans de la retraite », il vient d’être mis à pied par le magasin Leclerc Nice-Saint-Isidore (Alpes-Maritimes) pour vol et consommation de quatre beignets aux pommes.

Mercredi dernier, la journée a démarré comme d’habitude, à 5 heures du matin, pour cet agent de maîtrise, qui s’occupe des entrées et des sorties des marchandises.

« C’est là qu’il a sorti le paquet de biscuits »

Vers 9 heures, « un cadre » l’informe qu’il est convoqué dans le bureau de la direction. Maurice se retrouve face à son directeur :

« Il me demande si je sais pourquoi il me convoque. Je lui réponds que je ne comprends pas. C’est là qu’il a sorti le paquet de biscuits et me dit que j’ai volé l’entreprise. »



 

Le directeur du magasin lui présente l’emballage et annonce qu’il dispose d’une autre preuve tangible. Un enregistrement vidéo obtenu via une des caméras de surveillance du magasin.

« J’ai reconnu que j’avais mangé les biscuits. »

Maurice est immédiatement mis à pied et rentre chez lui, profondément affecté. Il s’agit d’une mise à pied conservatoire, une procédure qui dispense le salarié de venir travailler en attendant un entretien avec son employeur.

Des « doutes persistants » sur le salarié

Le magasin envisage de licencier Maurice pour faute grave, mais ne compte pas « prendre de décision hâtive ».

L’entretien postérieur est programmé pour le 21 mars prochain, à 11h30. Première étape avant le licenciement envisagé. Contacté par Rue89, le directeur du magasin se dit « désagréablement surpris » par l’attitude de son salarié. Il fait état de « doutes persistants » à propos de la conduite de Maurice :

« Depuis combien de temps ça dure ? Quelques années, quelques mois, quelques jours ou peut-être jamais. Il a reconnu ses torts. Ce geste était délibéré. Il avait caché le paquet entamé. Ce n’était pas du grignotage, les dates des produits étaient de la journée ou de la veille. Ce n’était pas du tout des produits périmés. »

Maurice réfute cette version et jure que les gâteaux en question étaient « destinés à partir à la poubelle » :

« Ce sont des produits à deux jours de la date de péremption. Ils n’étaient plus en rayon. Je ne me sentais pas bien, il fallait que je mange quelque chose. »

Le directeur du magasin :

« Je suis ouvert. On peut manger sur le lieu de travail. Il y a une salle de pause et les salariés peuvent acheter en magasin. »

« Aucune décision n’a encore été prise »

Maurice dit qu’il n’a pas vu ce qu’il y a sur la vidéo qui l’incrimine. Après « 24 ans sans reproche », il a « du mal à digérer » ce qui lui arrive. Pas de syndicaliste dans l’entreprise pour prendre sa défense. Un délégué du personnel, que nous avons contacté, doit l’accompagner lors de l’entretien, mais il ne sait rien de cette histoire.

Maurice « ne compte pas démissionner » de son poste mais il a peur à l’idée de revenir dans l’entreprise.

La directeur du magasin dit qu’« aucune décision n’a encore été prise ».

 

source: rue 89

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 08:20

 Une femme cadre d’Auchan a tenté de se suicider, jeudi 7 mars sur le parking de l’hypermarché. Elle pointe du doigt la pression au travail.

 

 

Je n'ai pas de soucis financiers personnels. Mais des soucis dus aux conditions de travail et managériales. Jeudi 7 mars, vers 10 h, une femme cadre du magasin Auchan-Châteauroux, en arrêt de travail depuis six mois pour dépression, s'est rendue en voiture sur le parking de l'hypermarché, s'est garée à l'emplacement B9. Là, elle a avalé quatre plaquettes de tranquillisants. Un symbole destiné à « désigner le responsable », selon elle.

Cette femme de 39 ans, employée depuis seize ans chez Auchan et mère d'un petit garçon de 2 ans et demi, avait pris soin de rédiger trois lettres d'adieu.

L'une adressée à ses parents, la seconde à son compagnon et la troisième à un délégué syndical de l'enseigne.


 "Plus envie de me battre"


Prenant conscience de son geste, la chef de rayon avait fini par appeler à l'aide son collègue, Alain Lavaud, alors en livraison. « Elle peinait à parler. Quand je suis arrivé, je l'ai sortie de la voiture et l'ai prise sous un bras pour la faire marcher », indique ce dernier, encore sous le choc. Qu'est-ce qui a poussé cette salariée – qui a dû être hospitalisée pendant deux jours – à ce geste désespéré ? La cadre pointe du doigt des pressions managériales, la course à la performance. « On me répétait sans cesse: "On t'attend au tournant sur ton rayon". » Une pression, accrue selon elle par la création du Drive Auchan et l'arrivée d'enseignes concurrentes à proximité. L'employée n'a pas supporté.

Mais c'est une décision rendue par le Tribunal de grande instance de Châteauroux, la veille, qui l'a fait basculer. Depuis plusieurs mois, le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Auchan demandait que soit menée une expertise sur les risques psychosociaux au sein du magasin. Une demande que l'inspection du travail avait, par ailleurs, jugée « fondée et non de pure opportunité »,dans un courrier du 16 novembre. Le directeur, Renaud Bonnet, s'y était opposé.

Le 6 mars, le tribunal civil de Châteauroux lui a donné raison. « J'attendais beaucoup de cette décision de justice. Alors quand j'ai vu que je n'étais pas soutenue, je n'ai pas supporté. Je n'avais plus envie de vivre. Plus envie de me battre. » Informé le 7 mars au matin de cette tentative de suicide par ses équipes de sécurité, Renaud Bonnet, directeur d'Auchan-Châteauroux, assure se tenir informé de l'état de santé de son employée : 

« Même si je ne dispose que d'informations de seconde main, nous suivons sa situation. Croyez bien qu'on est touchés par ce qu'il lui est arrivé ». 

 Sur la question de l'existence de pressions ou de harcèlement dont celle-ci aurait été victime, le directeur du magasin répond : « Suite à ses dénonciations, j'ai fait déclencher une enquête interne qui a été menée par le CHSCT. Or, la commission n'a pas conclu dans son rapport – rendu en réunion du 27 décembre 2012 – à un cas de harcèlement moral ».

repères

En geste de soutien à son collègue, la section CFDT du personnel de l'hypermarché Auchan-Châteauroux a distribué des tracts, lundi, à l'ensemble des employés pour les informer de cette tentative de suicide. Un geste qui, selon elle, constitue « un signe très fort de souffrance au travail ».
Suite à cette tentative de suicide, le comité d'hygiène et de sécurité au travail du magasin tiendra une réunion extraordinaire, demain vendredi.

Source: La nouvelle république

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 09:32

Vendredi dernier, de 0h à minuit, la moitié des 147 employés de la base logistique du groupe Intermarché à La Ferté Macé (61) a cessé le travail.


Une bonne soixantaine de salariés de la base logistique « Intermarché » à la Ferté Macé, ont cessé le travail ce vendredi. Lls sont depuis longtemps inquiets quant à l'avenir du site ornais, à cause d'une nouvelle très grande base logistique qui va voir le jour à Argentré.

Ils dénoncent par ailleurs une revalorisation de leur salaire, qui est inférieure à celle accordée aux salariés d'autres sites du même groupe.


source: tendance ouest

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 20:17

Ils avaient prévu de mener une action, hier matin, mais pas contre le Centre Leclerc. Suite aux propos du président de l'enseigne diffusés le matin à la radio, c'est à nouveau le Centre Leclerc de la Boissière qui a été la cible des producteurs laitiers.

« Ce matin, à la radio, il nous a traités de tarés ». Cet agriculteur est en colère depuis qu'il a entendu Michel-Edouard Leclerc s'exprimer sur les ondes à propos de l'action des producteurs laitiers menée contre le Centre Leclerc de la Boissière, il y a deux semaines. Hier, les Jeunes Agriculteurs (JA) avaient prévu d'organiser une action symbolique à Morlaix sans toutefois définir de lieu bien précis. Mais quand les propos du président des hypers Leclerc ont été relayés à la radio, le sang des JA n'a fait qu'un tour. Une cinquantaine de jeunes agriculteurs des cantons de Taulé et de Plouigneau ont ainsi mis le cap sur l'hyper de la Boissière. 

Camion-citerne dérouté 

Ils avaient tout d'abord dérouté un camion-citerne contenant 26.000 litres de lait. Peu avant midi, ils ont commencé à distribuer gracieusement des bouteilles de lait (2.000 litres au total) à l'entrée de l'hyper. « Nous sommes là non pas pour casser, mais pour communiquer » assurent les agriculteurs en écrivant sur des bouteilles : « sur un litre de lait acheté, 40 % vont aux grandes et moyennes surfaces, 30 % aux transformateurs et 30 % aux agriculteurs ». « On veut que nos coûts de production soient répercutés sur le prix de vente. Beaucoup de jeunes producteurs ont aujourd'hui des revenus négatifs », proteste Frank Kermarrec, président des JA du canton de Plouigneau. 

« Le casse-croûte : une tradition » 

14 h : les producteurs réclament des « casse-croûte » à la direction de l'hyper. « C'est une tradition », assurent-ils. Refus de la direction. Avec l'aide d'un tracteur, les manifestants bloquent alors l'accès principal de l'hypermarché. Sur place, un huissier constate le blocage du magasin. Un peu plus tard, c'est le P-DG de l'hyper, Michel Penn, qui survient face aux agriculteurs. « Vous avez des coûts de production trop élevés, leur lance-t-il, car les céréales que vous achetez sont trop chères et ce sont d'autres agriculteurs de la FNSEA qui vous fournissent. Il n'y a aucune solidarité entre vous ».

Une table ronde en urgence 

Arrivé précipitamment, Ollivier Billon, le président des JA du Finistère, calme les esprits, puis s'engouffre dans le magasin où s'ensuit une réunion improvisée avec Michel Penn et Agnès Le Brun, maire de Morlaix et député européen, membre de la commission agriculture à Bruxelles. Lors de cette entrevue, Olivier Billon réclame l'urgence d'une table ronde à l'occasion de la venue du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, en Bretagne, entre le 16 et 20 mars. « Il est plus que temps qu'on négocie », insiste le président des JA. « Lundi, on va alerter le ministre, annonce Agnès Le Brun. Il faut impérativement qu'il réagisse. La balle n'est plus dans notre camp, mais dans celui du gouvernement ». « Au Salon de l'agriculture, François Hollande a dit qu'on allait aider les producteurs laitiers et on n'a rien vu venir », enchaîne Michel Penn. 

« Des actions plus dures » 

Vers 16 h 30, les producteurs quittent la Boissière pour se rendre dans un champ plourinois où ils déversent les 24.000 litres de lait restant dans le camion-citerne. « Après Leclerc et les grandes surfaces, explique Frank Kermarrec, nous voulons, à travers ce déversement, faire pression sur les transformateurs ». « Attention, prévient cet agriculteur, si rien ne bouge, on va monter au créneau avec des actions plus dures ».

 

Source : Le Télégramme de Brest

 

 

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