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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 09:57

 

distributeurs s

 

CARCASSONNE. Hier, à l'appel du CDJA, des éleveurs de bovins ont fait une descente dans deux supermarchés carcassonnais pour dénoncer l'écart, jugé "trop important", entre le prix de vente de la viande en magasin et les prix d'achat à la ferme.

 

 


Payé 2,90 euros le kilo à l'éleveur.

  A qui profite la marge ?" C'est le message qu'une quinzaine d'éleveurs audois ont véhiculé, hier après-midi, à l'appel du CDJA, dans deux supermarchés de Carcassonne (Géant Casino et Leclerc), via un étiquetage spécifique apposé, sur les étals et les barquettes de viande bovine française.

 

 Le but de l'opération était d'attirer l'attention des consommateurs et des enseignes de la grande distribution, sur l'écart, jugé "trop important", entre le prix de vente de la viande en magasin, et les prix d'achat à la ferme.

  Dans ce cas de figure, les éleveurs estiment, selon qu'ils sont engraisseurs ou "naisseurs", " travailler à perte" ou ne pas "dégager suffisamment de bénéfices pour vivre décemment.

 

" 3,6 euros le kilo pour une vache de qualité

 

Il est vrai que la moyenne des prix de vente de la viande bovine en supermarché se situe autour des 10 euros le kilo, avec des pointes dépassant les 20 euros pour les morceaux les plus nobles (côte, entrecôte, filet, notamment).

 

Dans le même temps, le kilo de carcasse se négocierait à la ferme, dans le meilleur des cas, à 3,60 euros, "pour une vache engraissée de très très belle qualité", dixit Nicolas Lassalle, président de la Fédération départementale bovine.

 


Après la séquence étiquetage, les agriculteurs ont demandé aux responsables des grandes surfaces concernées, de bien vouloir leur expliquer ce qui justifiait un tel écart de prix.

 Seul le directeur de Géant Casino, Patrice Zuolo, s'est rendu auprès des éleveurs, se déclarant "tout à fait disposé à les rencontrer". Mais "dans d'autres circonstances", et "après s'être renseigné sur le détail de la filière."

 Au Leclerc, ce sont les chefs de rayon qui ont composé avec les contestataires.

 
Une délégation reçue en préfecture Hier, vers 16 h, une délégation de trois éleveurs a été reçue en préfecture, par le responsable de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), M. Dairien, et le chef du service agriculture de la DDTM, M. Fayolle. Cette fois-ci, il était question d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les exportations de viandes venues du marché Sud américain. "L'élevage sud américain se fait à coup de déforestation de la forêt amazonienne, et aux dépens d'une main d'oeuvre payée à très bas prix. De plus, l'Amérique du Sud n'a pas les mêmes contraintes sanitaires que nous. Dans ce cas d'espèce, l'éleveur français, ne peut rivaliser", expliquait Thomas Ortiz, responsable de la branche élevage, au sein du Centre départemental des jeunes agriculteurs.

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 09:52

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En Chine, Carrefour accusé de discriminer les marques locales

 

Des articles à charge sont parus récemment dans la presse chinoise à l'encontre de la chaîne de grande distribution française, l'accusant de discriminer les marques locales en prélevant des "marges arrières" trop élevées. La direction de Carrefour dément.

 

"Un massacre des marques locales".

 

(Chacun sont tour, nous en France ça fait 10 ans que cette enseigne à tuée petit à petit les PME française…le savoir faire Carrefour.)

 Les mots utilisés récemment par la presse chinoise pour décrire les pratiques de Carrefour en Chine sont durs.

Après la fermeture d'un magasin à Xi'an, dans le Shaanxi, et un procès intenté à un distributeur chinois qui avait usurpé son logo dans la province du Fuyang, en août, la marque aura décidément fait parler d'elle cet été en Chine.

Il faut dire que Carrefour est un géant en Chine, ou il est implanté depuis 1995.

Très présent sur tout le territoire, Carrefour y a ouvert en août son 160e magasin, et prévoit pour le futur d'en ouvrir entre 20 et 25 par an.

(Chez nos voisins Belges et Italiens, c’est l’inverse, Carrefour en ferme car pas suffisamment rentable…A quand en France ?)

Le groupe possède, en outre, plus de 360 magasins de Hard Discount, un secteur qui se développe en Chine.

Mais en ce mois de septembre, Carrefour est l'objet d'accusations violentes relayées par les médias chinois.

En cause, les "marges arrières" que le distributeur s'octroie sur le dos de petits fournisseurs locaux.

 

(Ha, le savoir faire Français de la Grande Distribution à du mal à s’exporter…

Mais, pour quelles raisons les autorités Françaises de gauche comme de droite l’autorisent encore ?)

Ces marges, prélevées sous forme de taxes imposées aux fournisseurs, auraient augmenté ces derniers temps, et seraient largement plus conséquentes pour les petites marques locales.

(Normal, les grands groupes industriels auront toujours plus de moyens

 que les PME, en Chine comme en France, avec à termes les mêmes résultats.)

Ainsi, selon une enquête du China Times reprise par le Quotidien du Peuple, celles-ci se verraient obligées de débourser entre 3000 et 5000 yuan (345 et 571 euros) par type de produit pour entrer dans un magasin Carrefour, alors que pour des marques connues, le groupe ne demande que 1500 yuans.

Pour être présent dans les 15 magasins Pékinois, la facture pour les petits s'élèverait donc au minimum à 45000 yuans (5147 euros).

Discrimination?

Les journaux chinois ont donc crié à la discrimination des marques locales, celle-ci étant par ailleurs bien obligées de se soumettre à ces taxes, étant donné l'importance d'une présence à Carrefour pour percer.

Selon le Global Times, le groupe détient en effet entre 60 et 70% des parts de marché des produits alimentaires et quotidiens du pays. Dès lors, il n'est pas facile de faire connaître sa marque sans passer par les étagères des rayons de Carrefour.

"Les gros distributeurs comme Carrefour reposent sur des taxes qu'ils font payer aux fournisseurs pour augmenter leurs marges, ce qui est contre la loi chinoise", a expliqué Chen Haichao, chercheur à l'Institut des Marques de Chine au Global Times.

Selon M.Chen, ces pratiques sont courantes malgré leur interdiction par les Mesures Administratives pour des Transactions Justes entre les Fournisseurs et les Acheteurs, qui ont pris effet en novembre 2006.

"Si des marques locales perdent leurs places sur les étagères de Carrefour, c'est une affaire de décision économique", a déclaré Dai Wei, un porte-parole de la marque, au China Times.

Une question de rapports de force

"Ce n'est pas une question de favoritisme, a expliqué pour sa part un manager du groupe, qui a voulu garder l'anonymat, à ALC. Le problème, c'est que quant on doit mettre une petite marque en rayon, à laquelle on ne croit pas trop, il faut bien que l'on ai des garanties de rentabilité, car nous avons des objectifs chiffrés à tenir.

Les marges arrières permettent donc de minimiser le risque. Et si nous le faisons plus avec les petites marques, c'est que nous sommes en position de force par rapport à elles, car elles ont besoin de passer par la case Carrefour pour pénétrer le marché.

Pour les grandes les grandes marques, en revanche, c'est nous qui avons besoin de les avoir dans nos rayons. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que la raison pour laquelle nous prélevons ces "marges arrières" est qu'il faut bien que l'on compense les petites marques que l'on vend à perte", explique ce manager.

Le problème, cependant, est de savoir si tout cela est bien légal sur le territoire chinois. Or, selon le China Times, on peut en douter. Le groupe Carrefour aurait en effet été condamné en juillet dernier par un tribunal de la ville de Qingdao à payer une amende de 7,5 millions de yuans en raison de marges arrières trop élevées.

Pour autant, nul besoin de s'inquiéter de la santé du groupe dans l'empire du milieu. Selon le Figaro, au deuxième trimestre 2010, ses ventes sur le territoire ont augmenté de 24,1%, à 1,1 milliard d'euros, alors que cette progression a été dans le même temps de 2,7% en France et de -4% en Europe.

Durant cette même période, le chiffre d'affaire global du groupe s'est élevé à 48,9 milliards d'euros.

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:11

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Chine : un été agité pour le géant de la grande distribution Carrefour

 

 

 

 

 

Bien malgré lui, le grand distributeur français Carrefour attire de nouveau l'attention de medias chinois, après la fermeture fin juillet de son magasin à Xi'an, la capitale de la province du Shaanxi (nord-ouest), et le procès fin août contre un distributeur chinois de Fuyang, une ville de la province de l'Anhui (est), pour contrefaçon de sa marque .

 

Selon de récentes accusations relayées dans certains médias,

 Carrefour aurait augmenté le coût de ses "marges arrières" (une pratique commerciale consistant à faire rémunérer par un fournisseur les services ou prestations que lui impose un distributeur), ce qui risquerait de chasser des marques locales moins compétitives.

 

Le groupe français a réfuté cette accusation...

 

Cependant, la composition de ses recettes, dont une proportion importante proviennent des marges arrières , est remise en cause, selon le quotidien China Business News.

 

Une enquête publiée par le journal "China Times"

montre que de petites marques chinoises doivent payer entre 3 000 et 5 000 yuans par type de produit pour entrer dans un magasin Carrefour.

 

Si un produit local se vend dans les 15 magasins de Carrefour à Beijing, il faut donc débourser au moins 45 000 yuans (environ 6 700 dollars). Pour des marques relativement connues, en revanche, le fournisseur propose une politique préférentielle, soit 1 500 yuans par produit.

 

Entré en 1995 en Chine, le distributeur français compte aujourd'hui plus de 140 magasins dans une quarantaine de villes, pour la plupart dans l'est et le sud du pays.

Le 28 juillet, Carrefour a fermé son unique magasin dans la province du Shaanxi, officiellement pour mauvaise gestion.

Le groupe a réaffirmé toutefois son ambition d'ouvrir entre 20 et 25 magasins en Chine par an.

 

 

"Sur le marché chinois, les marges arrières représentent une part remarquable

 des recettes de Carrefour.

 

Mais cette stratégie ne marche pas très bien sur des marchés mûrs, par exemple ceux du Japon ou de la Malaisie, où les gros fournisseurs sont en position de force dans les négociations avec Carrefour.

 

La marge de profit est donc très faible sur ces marchés-là", a analysé un ancien responsable de Carrefour Chine qui a demandé l'anonymat,

lors d'une interview accordée au journal China Times.

 

De fait, après son retrait de marchés japonais et russe, Carrefour a exprimé son intention de céder une partie de ses activités en Asie du sud-est.

Lang Xianping, économiste renommé chinois, indique que la dépendance aux marges arrières dans le modèle économique de Carrefour était une vision à courte vue, et une mauvaise exemple pour les distributeurs chinois.

 

"Les marges arrières trop élevées nuisent , sur la durée, à la santé de Carrefour.

En fin de compte, la mission fondamentale d'un distributeur est de vendre des produits, au lieu de prélever des frais sur leur vente",

 a de son côté déploré Ding Liguo, le fondateur du site Internet topretailing.com.

 

En juillet, un magasin Carrefour, basé à Qingdao, a perdu un procès avec son fournisseur local Zhao Minghua, à cause de ses marges arrières trop élevées .

Le magasin s'est vu condamné par le tribunal local

à payer une amende de 7,5 millions de yuans.

 

 

 

 

Source: Agence de presse Xinhua

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 09:14

distributeurs s

 

 

 

 

L'ex-gérant d'un supermarché quillanais était jugé, hier, par le tribunal correctionnel, pour harcèlement moral envers quatre de ses salariés. Il était aussi poursuivi pour abus de confiance pour n'avoir pas rendu un chariot élévateur à son propriétaire.

 

 


L’ancien gérant d'un supermarché quillanais comparaissait, hier, devant le tribunal correctionnel pour abus de confiance et harcèlement moral. La première affaire concernait la non restitution d'un chariot élévateur à une société de location.

Cet engin avait été loué pendant les travaux d'agrandissement de la grande surface, sans être restitué à la fin du contrat.
L'ex-gérant l'avait alors entreposé dans la jardinerie de la zone commerciale en prenant soin d'ôter les autocollants à l'effigie de l'entreprise propriétaire. "Je ne savais pas quoi faire. J'ai été mis au courant de la plainte pour vol un mois après. J'ai pris peur", a expliqué l'ancien patron à la barre.

"Il a déplacé cet engin car il gênait. Quand l'entreprise est venue le récupérer, mon client n'était pas là. Il n'a pas pu indiquer où il se trouvait", a plaidé M e Fouquenet, pour la défense. Le prévenu a avoué avoir par la suite payé "rubis sur ongle" l'entreprise de location : 13000 E soit "la moitié du prix de l'engin".

 


"Payées à rien faire"

 

C'est à la suite de cette affaire "matérielle" que d'autres plaintes, plus graves, ont été déposées à l'encontre de l'ancien commerçant. Après l'audition par les gendarmes de ses salariés pour retrouver le fameux chariot, quatre d'entre eux ont accusé leur ancien employeur de harcèlement moral. Parmi les plaignantes : deux "poissonnières", une hôtesse de caisse et un employé de rayon. Les salariées du rayon marée se seraient vues régulièrement reprocher "d'être payées à rien faire" et d'avoir reçu des menaces de licenciement.

 

L'hôtesse de caisse aurait été contactée avec insistance quotidiennement pendant son arrêté maladie. L'employé de rayon aurait quant à lui été légèrement violenté. Lors de l'audience, les faits se sont avérés plus complexes.

Envers les "poissonnières", l'ex-gérant a reconnu "ne pas s'être rendu compte de son comportement".

"C'était le rayon qui perdait le plus d'argent. 25 000 E en deux ans ! ", a lancé le prévenu.

 


Pour l'hôtesse, il a reconnu l'avoir fait appeler par sa responsable administrative "pour qu'elle nous transmette l'arrêt maladie. Nous ne le recevions jamais : c'est pour cela que nous l'appelions tous les jours."

 

Deux mois requis

 

Quant à son interdiction de quitter sa caisse, l'ex-patron l'a motivée en raison, selon lui, des relations intimes que la caissière entretenait avec l'employé de rayon dans une remise pendant les heures de travail. Faits dont il n'a toutefois pas pu apporter la preuve pendant l'audience. Les avocats des parties civiles ont dénoncé le comportement "odieux et vexant" de l'ex-directeur.

Tout en relevant que pendant l'enquête "sept autres employés ont été identifiés comme victimes mais n'ont pas porté plainte".

 Arguments en contradiction avec les témoignages d'autres salariés, lus par M e Fouquenet, mettant en doute ces actes. Faits que l'inspection du travail, saisie en 2008, n'a pas "établis", a plaidé la défense en réclamant la relaxe. Le parquet a requis deux mois de prison avec sursis et 4 000 E d'amende. Le tribunal a finalement condamné le prévenu à quatre mois avec sursis pour harcèlement moral. Il devra verser des dommages et intérêts aux quatre plaignants. L'ex-gérant a aussi été reconnu coupable d'abus de confiance pour l'affaire du chariot élévateur et condamné à deux mois avec sursis. Le salarié qui avait déplacé l'engin dans la jardinerie s'est vu infliger un mois avec sursis pour complicité.

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 09:06

 

 

 

 

Reprenant le mot d'ordre national de la FDSEA, une dizaine d'éleveurs de porcs et de syndicalistes creusois ont mené, ce mercredi, une action symbolique au centre Leclerc de Guéret.

 

 

Pendant qu'à Paris les représentants du monde agricole et de la grande distribution discutaient prix, les paysans creusois ont fait le tour des rayons.

 

Les grandes marques dans le collimateur.

Certains distribuaient des tracts aux clients et collaient des affiches réclamant la présence de viande de porc française (visée du logo tricolore VPF) dans les supermarchés, d'autres entreprenaient de réétiqueter les tranches de jambon avec un autocollant

 « Traçabilité non garantie, exigez de la VPF ».

 

« C'est révoltant, les grandes marques ? Madrange, Fleury Michon, Aoste etc,

 n'utilisent aucune viande française.

 

Nous attendons que les distributeurs fassent pression sur eux.

 

Concernant les prix, c'est une aberration : on voit du porc vendu 15 à 20 euros le kilo alors qu'on nous le paye 1,30 euros et que notre prix de revient est à 1,50 euros », explique avec amertume Philippe Tison, éleveur à Saint-Vaury.

 

Dans le rayon alimentation animale, une de ses collègues montre avec colère des friandises pour chiens : deux oreilles de porc séchées,

 vendues plus de 3,50 euros et des pieds de porc fumés, vendus 4 euros pièce, des morceaux non payés aux producteurs.

« Quand on voit ça, on se dit qu'on peut bien nous donner les 20 à 30 centimes

de plus le kilo ».

 

Philippe Lelaure, directeur de l'enseigne, estime que les éleveurs « se trompent de cible. Concernant le jambon, les lardons? c'est aux transformateurs qu'ils doivent s'adresser. Moi, j'achète les marques que réclament les consommateurs ».

Précisant qu'au rayon boucherie, « 100 % de la viande est d'origine française », il est lui aussi amer : « Quand on n'achète pas de la viande française, on passe pour des salauds, et quand on le fait, on passe pour des hypocrites. »

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 07:24

aldi

 

 

La situation est-elle la même dans tous les magasins Aldi?

 

 

 

Nous sommes en 2009.

 Le climat est visiblement électrique dans l'un des magasins Aldi ... de Wattrelos.

 

Malade, le directeur est remplacé par l'un de ses adjoints. Quelques temps plus tard, la société Aldi Bois-Grenier - qui gère 76 magasins dans le Nord - Pas-de-Calais, dont ceux de la métropole lilloise - finit par s'émouvoir d'un certain nombre de faits déconcertants.

 À tel point qu'une direction provisoire est dépêchée de l'extérieur et une plainte déposée suite à la disparition de 8 660 E en liquide.

« C'est de là que viennent les protestations du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), assure hier Bernard Rapp, l'avocat d'Aldi Bois-Grenier. Des comportements malhonnêtes ont forcément des répercussions sur la gestion du personnel. »

 

 En février dernier, un homme est condamné pour le vol des 8 660 E.

 Mais pour le CHSCT d'Aldi Bois-Grenier, la question est bien plus vaste et concerne le management global.

« Quand un magasin passe de 100 à 250 m² et que le personnel n'augmente pas, il y a forcément des répercussions », souligne Maxime Moulin, l'avocat du CHSCT.

D'où la décision des représentants du CHSCT de voter une expertise sur le stress...

dans les 76 magasins.

 

Hier, la direction d'Aldi Bois-Grenier demandait au juge des référés d'annuler cette délibération. « Le nombre de salariés n'augmente pas autant que celui des magasins », souligne Maxime Moulin.

 

« L'effectif ne se calcule pas selon le nombre de magasins, rétorque Me Rapp. Mais en fonction du chiffre d'affaire. » « Quand celui-ci augmente de 12 %, la masse salariale évolue de moins de 5 % », rebondit le défenseur du CHSCT.

Ce dernier ne cache pas sa stratégie. Il veut savoir si les critiques émises à Wattrelos peuvent concerner le reste des enseignes.

En clair, si une politique globale managériale n'est pas en cause dans une situation où il n'est pas - encore - question de harcèlement moral mais de « risques psycho-sociaux ».

Décision le 5 octobre.

 

 

Source: Nord Eclair

 

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 07:33

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Carrefour va ouvrir son premier supermarché en Inde en novembre...

 

Le géant français de ladistribution Carrefour a annoncé vendredi qu'il ouvrirait son premier supermarché en Inde d'ici le mois de novembre.

 

 

 

Nous sommes certains grace à la politique du groupe Carrefour,  de rapidement  voir des produits "Made in France"  dans les gondoles des magasins Carrefour en Inde...

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 07:24

 

 

 

 

 

 

La bataille juridique qui oppose le syndicat CFDT aux supermarchés Match a connu un nouveau rebondissement hier. ...

 

Et c'est sous la forme d'un communiqué de presse adressé à notre rédaction que l'enseigne a rouvert les hostilités : « Le 23 septembre 2009, la cour d'appel de Douai avait ordonné la fermeture de treize supermarchés Match de la métropole lilloise sur la base du non-respect de l'arrêté préfectoral du 28 juin 2004, qui imposait la fermeture des magasins  un jour par semaine.

L'arrêté préfectoral du 28 juin 2004 ayant été abrogé le 12 juillet 2010, la décision de la cour d'appel de Douai du 23 septembre 2009 est caduque. » Forts de cette abrogation par le préfet, l'enseigne annonce son intention de ne pas attendre la réouverture des débats du 17 septembre demandée par un juge de la cour d'appel de Douai.

 

 « La condamnation des supermarchés Match à respecter l'arrêté de fermeture est donc privée d'effet depuis le 12 juillet, peut-on encore lire dans le communiqué.

 

 La nouvelle décision de la cour d'appel de Douai attendue le 17 septembre ne pourra juridiquement que confirmer la possibilité d'ouvrir le dimanche. »

 

Et les supermarchés Match d'annoncer que les treize magasins concernés ouvriront le dimanche matin à compter de demain.

 Au grand effroi de Me Dominique Bianchi, l'avocat de la CFDT, qui, en apprenant la nouvelle, s'est agacé :

 

« Encore une fois, les supermarchés Match s'essuient les pieds sur la justice française. » .

 

 

Source: La Voix du Nord

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 12:46

 

 

 

 

 

2408tageszeitung

 

 

Des caméras pour surveiller les salariés

 

 

"Je suis ton chef, je te filme", titre le quotidien. Il consacre un dossier à une loi en préparation dont l'objectif est de mieux protéger les salariés sur leurs lieux de travail.

 

Ces dernières années, les médias ont révélé les pratiques illégales de plusieurs entreprises: la chaîne de supermarché Lidl avait ainsi créé un système d'espionnage des salariés dans les vestiaires et les toilettes.

 

Mais si l'utilisation de caméras dissimulées est strictement interdite, la nouvelle législation devrait permettre aux entreprises de surveiller leurs salariés en train de travailler si ces derniers sont prévenus, explique le quotidien.

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 14:57

distributeurs s

 

 

 

« Les fruits et légumes ne sont pas très chers, en France, faut pas abuser »

Difficile de répondre à son collègue, à son ami, ou à sa voisine lorsque de tels propos sont lâchés en pleine conversation.

Quel argument trouver, sinon tenter la comparaison des chiffres entre pays ?

Finalement il y a plus parlant, en tout cas pour l’agriculture : il y a les prix payés aux agriculteurs et le prix que nous, consommatrices – consommateurs, payons. 

 

 

L’autre matin, les agriculteurs manifestaient encore leur ras le bol.

 

Ils venaient exprès de Marmande, place de Paris Bastille.
« La France quel pays de râleurs ! » diront certainement nos touristes. Sauf que, comme à chaque fois, nos politiciens gagnent du temps voire oublient leurs promesses, et tous les ans, nous nous retrouvons avec les mêmes crises (cf la guerre du Lait), tous les ans, les mêmes mots d’ordre de grève, tous les ans, les mêmes qui abusent : la Grande Distribution et les intermédiaires.

D’où l’obligation des agriculteurs de recommencer leurs opérations.
Faisons donc du concret. Prenons le prix de vente du kilo de nectarine. Un mets bien trop coûteux pour bon nombre de nos concitoyens, les plus précaires, même en pleine saison.
Prix vendu sur les étales de vos hypers : 4 euros le kilo.
Prix payés aux agriculteurs : 70 à 80 centimes le kilo

Prix vendu à l’occasion de la manif’ : 2 euros le kilo à destination unique de l’agriculteur.
Alors monsieur Leclerc, envie de se reprendre pour le Robin des Bois des consommateurs avec votre marge arrière ?

 

 

Un épiphénomène ? Prenons le prix du lait.

Dans cette fameuse guerre du lait, où l’on retrouve comme par hasard le financier de Sarkozy, Albert Frère, dans le camp des industriels avec Sodiaal, nous obtenons le même prix aberrant pratiqué en super et hypermarché.
Prix vendu : entre 0,70 et 0,85 euros le litre.
Prix du litre 0,30 euros le litre (sur la base de 301 euros / 1000 litres dernier accord signé entre les producteurs et les transformateurs) :
Du simple au double ici.

 

Si vous avez le malheur d’acheter du bio, il faudra débourser 1,10 euros le litre environ.

 

Votre Leclerc, votre Carrefour, votre Cora etc… n’étant visiblement pas prêts à rogner sur leurs marges pour vous faire profiter d’un meilleur lait, moins pollué en pesticides.

 

 

 

 

Après, ses marques peuvent toujours afficher :

 « le positif est de retour »,

« la qualité est là »,

« des prix bas bien moins cher »

ou vous donner généreusement des bons d’achats à la sortie des caisses.

Si les grands distributeurs avaient un minimum de franchise, ils oseraient :

« Chez nous, on arnaque mais avec la vaseline »

 

 

 

 

 

Source: www.cpolitic.com

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