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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 14:23

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Hypermarché : la publicité était trompeuse
Le magasin Carrefour de Saint-Pierre-des-Corps a été condamné, hier, pour une offre commerciale annoncée dans un prospectus... Et non respectée.

Dans l'univers impitoyable de la grande distribution, la bataille commerciale fait rage à coup de promotions géantes et de remises alléchantes. Sauf qu'il arrive parfois que ces publicités soient trompeuses, voire mensongères. Ainsi en a jugé hier le tribunal correctionnel de Tours à propos d'une opération commerciale menée par l'hypermarché Carrefour de Saint-Pierre-des-Corps en octobre 2007.


Sur un prospectus diffusé à 165.000 exemplaires dans l'agglomération tourangelle, l'enseigne proposait une offre de crédit gratuit (payable en dix fois) sur une quarantaine de produits ciblés vendus de 200 à 3.000 €. Le document précisait en nota que le paiement comptant donnait droit à un escompte de 2,34 %. Le 12 octobre, un contrôle des services de la concurrence et des prix (DGCCRF) a révélé que sur 81 clients pouvant prétendre à cette remise, un seul l'avait effectivement obtenue.


Dans un premier temps, le directeur du magasin a expliqué aux enquêteurs que cette offre était exclusivement réservée aux titulaires de la carte de fidélité de l'enseigne. Il a ensuite évoqué des problèmes de compatibilité informatique avant de prétendre que les bénéficiaires de la remise auraient dû en faire expressément la demande en caisse.
Hier, devant le tribunal, un représentant de la DGCCRF a battu en brèche toutes ces explications en rappelant que la pratique du crédit gratuit était régie par la loi et que celle-ci faisait obligation d'un escompte (en cas de paiement comptant) « sans conditions restrictives ». « L'offre de remise n'est pas une faculté, c'est un impératif réglementaire », a-t-il asséné.
Pour la défense, M e Roy-Masurel, du barreau de Paris, a fait une interprétation du code la consommation totalement différente en estimant que l'octroi d'un crédit gratuit n'imposait pas automatiquement de remise en caisse. « L'escompte est systématiquement envisagé mais il n'est pas systématiquement pratiqué », a-t-elle plaidé en se référant à deux jugements récents rendus pour des poursuites similaires.
Les juges n'ont pas été sensibles à ces arguments. Ils s'en sont remis aux réquisitions du procureur de la République en condamnant le directeur du Carrefour de Saint-Pierre-des-Corps à 10.000 € d'amende. En outre, le tribunal a ordonné la publicité du jugement dans la presse locale. Une publicité dont l'enseigne se serait bien passée.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 10:48

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Ras-le-bol de la politique sociale de Carrefour.

 

 Tracts «coup-de-poing» de l'intersyndicale CFDT-FO-CAT dans une main, pétition dans l'autre, plusieurs dizaines de salariés de l'hypermarché de Guingamp ont débrayé, vendredi matin, devant l'entrée du magasin.

 

Multiples, leurs revendications ont notamment porté sur le lundi de la Pentecôte et les jours

fériés. «Nous voulons tout d'abord que la Pentecôte soit déclarée comme journée fériée et non

travaillée, a résumé Marie-Annick Prigent, déléguée CFDT. Nous refusons par ailleurs une

ouverture jusqu'à 19h les jours fériés, comme le demande la direction.

Nous autres voulons du 9h - 14h maximum».

Des réclamations locales qui s'ajoutent aux revendications nationales,

parmi lesquelles la défense de l'emploi.

 

«Nous exigeons de vraies garanties», a expliqué

Dominique Briand de la Confédération autonome du travail, qui voit dans les caisses

automatiques et les appareils de pesées électroniques, des dangers manifestes.

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 17:31

 

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Aldi Marché de Cavaillon : les syndicats unis contre la direction

 

 

Hier matin, un rassemblement unitaire avait lieu devant la centrale Aldi Marché de Cavaillon en présence des représentants des Unions départementales FO, CGT, CFDT, CFTC et CFE CGE. Les secrétaires départementaux sont venus épauler les élus du personnel. Objectif : "dénoncer des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader" indiquent ces syndicats.

Jean-Luc Bonnal, SG UDFO Vaucluse : "Le problème est récurrent, on ne cesse de le souligner depuis plusieurs mois et il n'y a aucun changement. Il n'y a aucun dialogue social dans l'entreprise. Nous dénonçons le turn-over important, le manque de personnel, l'insécurité: de nombreux braquages ont eu lieu dans les magasins Aldi, parmi les 80 magasins de la centrale régionale".

"Il n'y a que deux salariés par magasin" souligne Daniel Heinry, délégué syndical FO, qui indique "les salariés ont reçu des menaces verbales de la part de la direction".

"Cadences infernales, stress, harcèlement, menaces, intimidations, et travail dissimulé sont notamment la base du management d'Aldi marché.

Les salariés souffrent et craquent (entre 10 et 15 inaptitudes par an, et un turn-over de près de 50% du personnel)" dénoncent ces syndicats.

"Les salariés sont manipulés par la direction pour les opposer aux représentants du personnel, ainsi qu'on a pu le constater avec la récente mise en place de l'intéressement, un système de calcul qui favorise le travail dissimulé. Une action nationale a été déclenchée par les URSSAFF pour contrôler les heures de travail, nous en attendons les résultats".

Le 2 avril, ils ont rendez-vous chez le Préfet pour évoquer cette situation. La direction d'Aldi Marché n'a pas souhaité hier répondre à nos interrogations.

 

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 14:09

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Si l'année 2009 fut difficile pour Carrefour sur le marché de la grande distribution, elle fut en revanche d'un bon cru pour son directeur général, Lars Olofsson.

Pour sa première année d'exercice à ce poste, le dirigeant suédois a empoché plus de 3,1 millions d'euros... alors que  les profits de Carrefour ont chuté de 70% l’an passé...

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 09:37

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Carrefour aurait signé en Inde
 

Future Group, le plus important distributeur indien, qui détient notamment Pantaloon Retail et Big Bazaar, a signé un accord avec Carrefour, rapporte lundi le journal Mint.

Selon le journal, qui cite des sources proches du dossier, Future Group devrait ouvrir entre 150 et 300 magasins franchisés de la marque Carrefour en Inde dans les cinq prochaines années.

"Nous n'avons pas commenté cette information et si cela s'avère nécessaire, nous ferons une déclaration" a déclaré à Reuters le P-Dg de Future Group Kishore Biyani.

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 09:31

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Le groupe de distribution Carrefour a été paralysé par une nouvelle journée de grève générale ce vendredi.

 Les travailleurs protestent contre la restructuration des activités du groupe en Belgique.

 Selon la direction, cette action lui coûtera quelque 20 millions d'euros.

 

Les 117 magasins intégrés du groupe sont restés fermés ce vendredi matin. Selon Laars Vervoort, porte-parole de Carrefour, quatre magasins, à savoir ceux de Tongres, Bree, Heverlee et Bilzen ont toutefois ouvert leurs portes dans le courant de l'après-midi.

D'après la direction, de nombreux employés du groupe ont exprimé vendredi leur intention de travailler, mais en ont été empêchés par des piquets de grève parfois "+renforcés+ par des représentants syndicaux externes à l'entreprise, et même au secteur de la distribution", selon la direction.

De leur côté, le SETCa et la CNE, qui avaient lancé cet appel à la grève, ont fait part de pressions et d'intimidations de la direction sur le personnel.

 Vu le succès du débrayage ce vendredi, et comme il l'avait annoncé mercredi, le patron de Carrefour, Gérard Lavinay, a confirmé vendredi avoir saisi le conciliateur social du ministère de l'Emploi "pour remettre les représentants syndicaux dans un état d'esprit de concertation". Une première réunion devrait se tenir dès la semaine prochaine. Les travailleurs du groupe protestent contre l'important plan de restructuration du groupe annoncé en février dernier. Celui-ci prévoit notamment la suppression de plus de 1.500 emplois, la fermeture ou la franchisation de plusieurs magasins, et le changement de commission paritaire pour le personnel restant.

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 18:06

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 17:58

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Une vingtaine de fabricants de produits de grande consommation ont été convoqués par le distributeur pour négocier sur un marché unique pour la France, l'Espagne, l'Italie et la Belgique.

 

Chez Carrefour, on appelle ça le « G4 ». Rien à voir avec le G20, où les grands de ce monde, à la fois concurrents et partenaires, se réunissent pour échanger sur les grands dossiers de la planète. Ici, il n'y a qu'un « Etat » autour de la table : le numéro deux mondial de la distribution, représenté par ses quatre grandes filiales européennes, la France, l'Espagne, l'Italie et la Belgique. En face, et à tour de rôle, une vingtaine de géants des produits de grande consommation (PGC), les Procter & Gamble, Nestlé, Mars, Coca-Cola, Unilever, etc. Pas question de discussions à bâtons rompus,

 les industriels sont d'abord là pour écouter la « bonne parole ».

 

En jeu : faire valoir à ces grands fournisseurs la réalité du marché unique que constituent pour Carrefour les quatre pays en question. « Défilent ainsi sur l'écran une vingtaine de pages de présentation d'un long discours théorique », raconte un des « invités » à ce « road show ». Avant que n'arrivent les choses sérieuses sur les deux dernières pages….

 

Sur la base d'une étude réalisée par McKinsey, portant sur la comparaisons des tarifs « triple net » (c'est-à-dire une fois déduites toutes les remises) (C'est à dire que  les marges arrières existe encore? de produits similaires dans chacun de ces quatre pays, les industriels sont confrontés aux différences de prix constatées.

« Carrefour exige alors un alignement sur le mieux-disant et présente la facture, qui peut se chiffrer en dizaine de millions d'euros »,

témoigne un participant.

A défaut d'accord, le distributeur menace de représailles. C'est alors que commencent les négociations…

« Pur rapport de force »

« Rien de neuf sous le soleil, constate l'associé d'un grand cabinet de conseil parisien. On est dans le pur rapport de force, loin d'une démarche de "business plan" conjoint, comme le pratique Wal-Mart avec certains de ses fournisseurs. » Présentée comme une démarche totalement nouvelle, cette « négo G4 » relève, selon cet expert, « d'un travail on ne peut plus classique ». Autant dire que les géants des PGC, appelés à passer à la caisse, en ont vu d'autres. « En contrepartie du chèque exigé, nous avons proposé à Carrefour de développer tel ou tel produit dont la part de marché est anormalement inférieure dans l'un ou l'autre des pays du "G4", moyennant une très belle rentabilité », raconte un des protagonistes.

 

 A défaut d'engagements formels - et pour cause, « le distributeur n'a pas la structure internationale capable de mettre en oeuvre une politique commerciale coordonnée », souligne un consultant -, certains industriels ont à leur tour fait pression sur Carrefour.

 Selon nos informations, seul Procter & Gamble, historiquement volontiers « coopératif » - d'autant plus aujourd'hui que le nouveau directeur exécutif développement commercial et marketing du distributeur, l'Espagnol José Carlos Gonzalez Hurtado, vient de Procter… -, aurait signé l'engagement de trois ans demandé.

 

La plupart des autres fournisseurs ne l'ont fait que pour une année, et parce qu'ils avaient déjà intégré, de leur côté, l'absence de hausse des tarifs, exigée par Carrefour. En outre, certains ont finalement obtenu des exigences à la baisse avec, au final, un chèque sensiblement moins élevé.

Ce qui fait dire à nombre d'observateurs que Lars Olofsson aura bien du mal à tenir l'objectif qu'il a fixé d'atteindre 1 milliard d'euros de gains à l'achat sur quatre ans, de 2009 à 2012. « Carrefour et ses consultants doivent déjà faire tourner leurs modèles pour trouver ce qu'ils pourront bien exiger de nous lors des prochaines négociations annuelles »,conclut, mi-amusé, mi-agacé, le patron Europe d'une grande marque.

 Imposer aux géants de l'industrie de grande consommation un prix unique dans les pays du « G4 » sera un combat de longue haleine.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 16:31

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Une soixantaine de salariés de l’enseigne Carrefour de Paimpol débrayent depuis 4 h ce matin.

Leurs principales revendications portent sur les augmentations de salaires (le 1 % proposé par la direction est jugé insuffisante), la dégradation des conditions de travail, au non-remplacement des départs en retraite, en congés ou en arrêt maladie, l’abandon de la prime sur l’absentéisme.

« Les 100 € proposés pour cette prime doivent être données sous forme d’augmentation de salaire » explique Philipe Jégou, délégué syndical CFDT Carrefour Paimpol.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 08:44

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Le climat social se tend chez le géant de la grande distribution, à l'occasion des négociations annuelles obligatoires. Les syndicats ont appelé à une mobilisation des salariés samedi.

Chez Carrefour, le climat social est loin d'être au beau fixe. Insatisfaits des propositions de la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), les syndicats français du géant de la grande distribution ont appelé à l'arrêt du travail samedi, jour d'affluence dans les magasins du groupe.

 

Outre une proposition d'augmentation globale des salaires de 1% jugée trop maigre, les négociations achoppent sur l'octroi d'une prime d'absentéisme souhaitée par la direction.

 D'un montant de 100 euros brut par an, cette dernière serait attribuée à titre collectif en cas de baisse du taux d'absentéisme, magasin par magasin.

 Dans un hypermarché dont le taux d'absentéisme moyen s'élève à 10% - ce qui est très élevé -, les salariés toucheraient par exemple la prime s'ils parviennent à faire chuter ce taux de 0,65% minimum.

Ce dispositif provoque pour l'instant l'ire des syndicats, qui craignent que les salariés absents ne deviennent la cible de représailles de la part de leurs collègues présents.

 

«L'absentéime est un indicateur de stress»

 

«Nous nous opposons à une telle stigmatisation des salariés absents» s'indigne le délégué CFDT Christophe Sauzeau, qui estime que la direction évite ainsi de se poser les questions de fond.

«L'absentéisme est avant tout un indicateur du stress subi par les salariés» estime-t-il, regrettant

 les 5.000 emplois selon lui supprimés chez Carrefour en 2009.

(On l'estime à 8.000 depuis 2008...)

 

 Une hostilité visiblement perçue par la direction, qui pourrait bien changer son fusil d'épaule. Le directeur des ressources humaines de Carrefour, Jean-Luc Masset, a fait savoir qu'elle avait «enregistré la position des syndicats, et allait y réfléchir». «L'avancement des négociations et les nouvelles propositions dépendront probablement de la mobilisation des salariés samedi» prédit Christophe Sauzeau. Si les salariés n'obtenaient pas satisfaction, une journée d'action de plus grande ampleur pourrait avoir lieu le 30 avril prochain, à la veille de la fête du travail.

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