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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:05

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Les patrons d'un hypermarché Auchan condamnés pour entrave à la liberté d'expression
 Les dirigeants de l'hypermarché Auchan-Lac à Bordeaux avaient tenté d'empêcher leurs salariés d'aller manifester pour la défense de la sécurité sociale. Ils ont été condamnés à des amendes

 

Qui se souvient encore des manifestations du 5 juin 2004 ? Suscitées par un énième projet de réforme de la sécurité sociale, qui portait l'estampille du ministre de la Santé d'alors, Philippe Douste-Blazy, elles n'avaient fait descendre dans la rue que 250 000 personnes.
« Il est difficile de mobiliser sur un dossier aussi technique », convenait à l'époque Jean-Luc Cazette, le président de la CGC. Au sein de l'hypermarché Auchan du quartier du Lac, à Bordeaux, c'était même quasiment impossible.

 

 

Bras de fer

 

Informés le matin même de la volonté de certains membres du personnel de rejoindre le cortège, Jean-Luc Hervo, le directeur du magasin -il a quitté depuis Bordeaux pour Lille- et Évelyne Seral, la responsable des ressources humaines, s'y étaient fermement opposés. Parfaitement au fait de leurs droits, les syndicalistes de la CGT leur avaient pourtant adressé par fax, à 9 heures du matin, une lettre argumentée leur indiquant qu'ils enfreignaient la loi.
Les dirigeants de l'hypermarché n'en avaient tenu aucun compte. Sur ordre de Jean-Luc Hervo, Évelyne Seral avait fait signifier à trois salariés qu'ils s'étaient rendus coupables d'un abandon de poste. Tous avaient été convoqués ensuite à un entretien préalable à leur licenciement. Même si, finalement, la direction d'Auchan avait renoncé à les sanctionner, la CGT avait saisi l'inspection du travail. Le dossier a traîné quelque peu avant d'être finalement jugé en correctionnelle.


Le 15 novembre dernier, Jean-Luc Hervo et Évelyne Seral ont été respectivement condamnés à 2 000 euros et 1 000 euros d'amende pour entrave à la liberté d'expression. Pour leur défense, les dirigeants d'Auchan-Lac soutenaient que la manifestation concernait des questions totalement étrangères à leur société. Rien ne justifiait donc à leurs yeux l'absence des trois salariés. Une position totalement contraire au Code du travail.

 

 

« D'un autre âge »

 

« Une grève de solidarité est licite dès lors qu'il s'agit de revendication qui concerne les salariés grévistes, ce qui est bien le cas d'une réforme de la sécurité sociale », relève le tribunal dans les attendus de son jugement. Lors d'appels nationaux à la grève, les commentateurs glosent souvent sur la faible représentation du privé dans les défilés. En oubliant que les salariés qui manifestent s'exposent souvent à des représailles qui ne disent pas leur nom au sein de leurs entreprises.
« La convocation à un entretien préalable aux fins de licenciement non suivie d'effet après la réalisation de celui-ci constitue indiscutablement une menace et un stress à visée dissuasive. Il s'agit de méthodes de management d'un autre âge, en totale contradiction avec les libertés fondamentales », souligne le tribunal présidé par Caroline Baret.

Les dirigeants d'Auchan-Lac ont naturellement la possibilité de relever appel de cette décision. Mais comme le jugement a été frappé d'exécution provisoire, il devra être affiché, dans les plus brefs délais, pendant quinze jours sur les trois sites de pointage du magasin.

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 13:44

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Plus de quatre-vingts salariés des dix-sept hypermarchés Carrefour de la région se sont réunis hier matin devant le magasin de Vénissieux. Répondant à l'appel de Force Ouvrière, ils avaient pris un jour de congés (ils n'étaient donc pas en grève) pour venir protester contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Des manifestations similaires se déroulaient à Paris et en Normandie.

 

En Rhône-Alpes, le choix du lieu de rassemblement n'était pas anodin. L'hypermarché vénissian a été reconfiguré en « Carrefour Planet » depuis l'été, un nouveau concept qui cristallise l'inquiétude des salariés : « Carrefour loue une partie de sa surface à d'autres enseignes, comme Virgin pour le rayon disques.

Il risque d'y avoir de moins en moins de salariés Carrefour dans le futur.

Or, 80 emplois ont déjà été supprimés à Vénissieux depuis 2007 et plus de 1 000 en Rhône-Alpes ».

Reçus par la direction régionale, les manifestants, qui dénoncent aussi « un manque de concertation », ont promis de « faire une vraie grève » avant Noël, s'ils ne sont pas « davantage considérés » dans les prochaines semaines.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 13:33

 

 

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Pourquoi Carrefour Planet n'a pas fonctionné

 

Trois mois après l'inauguration de ce nouveau concept, le point de vente d'Ecully a vu son chiffre d'affaires progresser seulement de 4,7% alors que celui de Vénissieux atteint 10,7%.

 

La belle mécanique a fait flop.

 

L'hypermarché Carrefour Planet d'Ecully, vitrine du chantier européen de rénovation des grandes surfaces du groupe, patine. "Les résultats sont décevants", a du admettre hier Lars Olofsson, directeur général du groupe dans un entretien au Wall Street Journal. Les syndicats, en négociation avec la direction sur plusieurs dossiers sociaux, ne s'étaient pas privés d'éventer les performances de l'hyper le plus observé de France aujourd'hui.

Trois mois après l'inauguration de ce nouveau concept, le point de vente d'Ecully a vu son chiffre d'affaires progresser seulement de 4,7% alors que celui de Vénissieux atteint 10,7%. Or il fallait atteindre au moins la barre symbolique des 10% de croissance pour que le pari soit gagné. Les objectifs de croissance fixé en septembre par Carrefour sont même encore plus ambitieux puisque la direction a évoqué un chiffre d'affaire additionnel de 18% pour les 500 hypers rénovés d'ici 2015.

On en est encore bien loin. Carrefour a donc besoin d'un peu plus de temps.

C'est la raison pour laquelle la direction a reporté à 2011 la transformation de 5 hypers prévus avant la fin de l'année.

Pourquoi le mécanisme tarde à s'enclencher à Ecully ? Le concept tel qu'il a été présenté a réveillé un hypermarché totalement endormi. Sans conteste, Carrefour Planet a réenchanté la grande surface avec un déploiement de corners très attractifs, une offre et une présentation modernisées et des services à la pointe de l'innovation (crèche, ligne bleue aux caisses, conseils pratiques à l'achat...).

C'est donc un hyper très animé qu'a créé Carrefour. Qui dit animation, dit animateurs. Pendant la période de forte médiatisation (jusqu'en octobre),

la direction a appelé en renfort une soixantaine d'intérimaires lesquels ont été, d'après nos informations, en grande partie, renvoyé chez eux courant octobre.

Depuis un mois, le magasin ne répondrait plus aux promesses initiales. Faute de

 personnel, les ruptures de stock sont nombreuses, "le magasin est moins bien tenu", confirme un consultant qui travaille sur ce dossier. De quoi déstabiliser la clientèle.

 



Mais ce n'est sans doute pas la raison essentielle du manque d'appétence de la clientèle pour cet hyper ultra moderne. En le rénovant, Carrefour a généré une montée en gamme significative de cette grande surface devenue une sorte de Monoprix géant. Les promos, têtes de gondole et autres mécanismes tarifaires n'y feront pas grand-chose : dans la tête du public, cet hyper est monté d'un cran. Il est donc, à leurs yeux forcément plus, cher.

C'est donc toute l'image-prix du magasin qui est aujourd'hui brouillée.
 

Rien n'est néanmoins perdu. Olofsson a demandé à James McCann, le directeur de Carrefour France, de corriger le tir avant Noël. L'une des clés va consister à multiplier les produits d'appels. Le groupe vient d'accélérer massivement son plan de sourcing de produits chinois pour proposer plusieurs offres par jour spectaculaires.

Comme un vélo enfant vendu à 49 euros. Une mécanique ultra classique pour réamorcer la pompe mais forcément limitée.

 

 

Source: Challenges

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 10:18

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Comment j’ai tenté d’escroquer Carrefour de 3 radis ou le vilain consommateur contre le géant capitaliste moralisateur


Honte sur moi, misérable consommatrice, en ce jeudi 10 décembre 2009, j’ai tenté de voler les magasins Carrefour de 3 goûteux spécimens de Raphanus Sativus, alias le bon vieux radis rose.


Comme tous les 15 jours depuis près de 10 ans, je fais mes courses dans une enseigne Carrefour. Comme tous les 15 jours, je remplis mon caddie de victuailles que M. Carrouf a l’extrême charité de bien vouloir mettre à ma disposition dans ses étalages étincelants ! Me servant une botte de radis roses au rayon légumes, j’ajoute au sachet les 2 ou 3 radis esseulés qui se désespèrent au fond de leur cagette en bois.

De passage en caisse, l’hôtesse inspecte scrupuleusement le sachet de radis et déclare, comme annonçant une sentence de justice : « il y en a plus qu’une botte ». Je lui confirme qu’effectivement, il y a 2 ou 3 radis de plus au fond du sachet. Et prenant son ton de moral le plus profond, elle entame une leçon de vie m’expliquant qu’il ne faut pas le faire, que ce n’est pas bien, que « vous imaginez si tout le monde fait pareil »…

Me sentant dans mon droit, je lui réponds que ce serait dommage que personne ne les prenne, dans la mesure où les employés du magasin vont les jeter et qu’il s’agirait alors de gaspillage.
 A ma réplique, l’hôtesse ne se démonte pas, et je l’observe alors, médusée, plonger sa main dans le sachet et retirer les 3 radis coupables pour les jeter, avec un bruit sec, au fond de sa poubelle de caisse.

 Je suis abasourdie ! Tentant sans doute d’adoucir son geste ou d’y mettre un peu plus de forme, elle ajoute que je n’ai peut-être pas fait attention pour ma part en ajoutant ces radis supplémentaires mais que certains clients (quel affront !) le font exprès. J’hésite à lui répondre ou à en rester là.

Après tout, même si sa réaction me surprend, ce n’est qu’une histoire de tubercule. Sans aucun énervement, je tente néanmoins une poursuite de conversation, simplement pour voir où elle nous mène. Je lui réponds alors qu’en réalité, je les ai ajoutés intentionnellement dans le sachet et que je l’assume très bien. Elle repart dans des phrases de moralisatrice…Sa morale à elle ne m’atteint pas beaucoup ; ce que je trouve immoral moi, c’est de préférer jeter délibérément de la nourriture plutôt que de la laisser à un client, quand bien même il est en train de payer 1€ pour une botte de radis.

 Je suis stupéfaite par sa réaction et le ton si grave qu’elle prend pour cette affaire ridicule. Et amusée à la fois. Aussi, tentant la carte de l’humour, au moment où l’hôtesse scanne mon sachet de pain tranché, je lui dis sur le ton de la confidence qu’en récupérant mon pain dans la trancheuse libre-service, j’ai ajouté un crouton qui était resté au fond de la machine, sans doute abandonné par le client précédent.

 Mais j’ai beau scruter son visage, mon interlocutrice ne se déride pas : chez Carrefour on positive, mais on n’a visiblement pas le sens de l’humour.
 Elle s’offusque même un petit peu, ne comprenant pas que « je le prenne comme ça » et elle ajoute, incarnant un instant toutes les belles valeurs et les beaux discours qu’a du lui inculquer M. Carrouf que « si ça continue, on va faire payer les bottes de radis au kilo, parce que pour les bottes de carottes c’était pareil, les gens enlevaient les fanes pour aller les peser et du coup, maintenant on les paye au poids et même qu’il y a des gens qui secouent les bottes de radis pour récupérer quelques unités supplémentaires».

 Impressionnant, confondant, bouleversant ! J’ai envie de lui dire de tout arrêter, de laisser là sur son tapis de caisse mécanique son discours mécanique et de brancher son cerveau – le vrai – pour réfléchir à la situation et se demander ce qui compte vraiment. Tout son discours de malhonnêteté du client, de mauvaises manières, ses accusations de vol sous-jacentes sont déclamées là, dans ce temple de la consommation et bizarrement, ça sonne faux. Mais elle n’a pas l’air de le ressentir. J’ai l’impression d’être sur une autre planète, mais je suis simplement chez Carrefour, enseigne affichant 97,6 milliards de chiffre d’affaires en 2008. Je la laisse à ses récriminations.

Après tout, qu’il y en ait un de plus ou de moins dans le sachet, moi je vais déguster ma botte en rentrant et je ne me sens pas coupable le moins du monde.
 Se pourrait-il que je n’ai pas réalisé la portée de mon geste ?
 Se pourrait-il que moi et d’autres gueux mettions en péril la réussite économique de l’enseigne à force de nous attribuer quelques radis supplémentaires au lieu de les laisser partir à la poubelle ?
Je m’interroge.
D’ailleurs, je suis encore en proie à mes questionnements au moment où j’emballe mes courses restantes, règle la note gracieusement (grassement ?) et souhaite à l’hôtesse une bonne soirée. D’autres questions existentielles naissent de cette expérience enrichissante et me troublent : à quelle botte appartenait les radis tombés au fond de la cagette ? Combien de radis compte une botte ? Combien pèse une botte de radis ? Autant de questions que j’oublierai sans doute rapidement après une bonne nuit de sommeil.
 Tandis que mon hôtesse, elle, se les posera peut-être le lendemain, en retournant travailler pour des radis chez Carrefour….

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 08:10

 

 

 

 

 

Quelque 150 militants et élus de la CFDT se sont rassemblés, ce matin à partir de 8 h, devant le siège social France de Lidl à Strasbourg afin de protester contre les conditions de travail. Les manifestants ont distribué des tracts aux automobilistes qui empruntaient le rond-point situé devant le bâtiment pour expliquer leur action et sensibiliser le grand public à leur situation.

« Depuis deux ans, Lidl a introduit les grandes marques dans les rayons et tend à devenir une enseigne de distribution classique et non plus seulement de hard-discount. Mais ce changement s’est fait sans augmentation des moyens humains, puisque les magasins tournent en moyenne à cinq ou six personnes »,

explique le délégué syndicale central de la CFDT, Christophe Pierre.

 Il note que 23 des 25 directions régionales de Lidl en France ont fait le déplacement à Strasbourg pour cette journée d’action sans appel à la grève.


La CFDT exige non seulement des embauches, mais également que les caissières passent à temps-plein puisqu’elles ont pour la plupart des contrats de travail de 28 heures. Elle dénonce aussi l’organisation chaotique des horaires de travail des caissières, la prime pour emploi multiple dérisoire qui est attribuée lorsqu’un collaborateur remplace une autre personne, l’horaire imposé aux agents de maîtrise….Le syndicat a fait signer des pétitions dans tous les magasins et les a remis à la direction.


L’enseigne allemande dispose dans l’Hexagone de 1700 magasins et 25 entrepôts qui emploient au total 22 000 salariés.

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 12:55

 

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Des manifestants ont bloqué ce matin l'accès de l'hypermarché Carrefour Boisseuil à Limoges.

Entre 8h et midi, une centaine de manifestants - des travailleurs et quelques étudiants en Lettres - a bloqué les rond-points d'accès au Carrefour Boisseuil, ouvert toute la matinée en ce jour férié.

Une action coup de poing pour protester contre le travail les jours fériés, mais aussi contre la réforme des retraites.

 

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 12:53

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Des rayons traditionnels  qui disparaissent (Boucherie, Boulangerie), pour devenir en « libre service »…

La boulangerie/pâtisserie : tous les magasins les uns après les autres sont en train de basculer  en « surcongélation»…

Plus besoin  de boulangers et de pâtissiers, apprentis,  poser le gâteau, la tarte de la chambre froide dans la vitrine, un(e) simple employé(e) suffit amplement…

 

Idem pour la boucherie, toute la viande sera mise sous barquette directement à l’abattoir, comme cela plus besoin de main d’œuvre « spécialisée » en magasin, un(e) simple employé(e) suffit amplement pour mettre des barquettes en rayon…

 

Mais je vous rassure, le prix en caisse lui continuera bien à augmenter  

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 10:43

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Environ soixante-dix manifestants bloquent les accès du centre commercial Carrefour, à Quimper, depuis 9 h ce jeudi matin.
 Depuis ce matin 8 h 30, 70 à 80 personnes, militants et sympathisants de FO, Solidaires, AC, bloquent les trois accès à l'hypermarché de Carrefour. Cette action poursuit deux objectifs : protester contre la loi sur les retraites et l'ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés.
A chaque entrée, des feux de palette ont été allumés. Les clients comme les salariés n'ont pas pu avoir accès au parking. Les automobilistes ont préféré faire demi-tour. Quelques clients ont néanmoins franchi les barrages à pied pour aller faire leurs courses. Dans la galerie commerciale, à 10 h, certains commerçants indépendants envisageaient de baisser leur rideau et de renvoyer leur personnel pour la journée.

Les accès à l'hypermarché Carrefour de Quimper ont été débloqués vers midi. Les clients peuvent de nouveau accéder aux parkings.

L'hypermarché était bloqué depuis ce matin 8 h 30 par 70 à 80 personnes, militants et sympathisants de FO, Solidaires, AC, NPA. Ils poursuivaient deux objectifs : protester contre la loi sur les retraites et l'ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés. A chaque entrée, des feux de palette ont été allumés.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 18:09

 

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Les prud'hommes de Grenoble ont condamné mardi le groupe de distribution Carrefour à payer près de 400.000 euros d'arriérés de salaires à plus d'une centaine de salariés d'un hypermarché Carrefour en Isère, qui affirment avoir été payés en dessous du Smic.

Lors de cette action qui a été la première procédure collective devant un conseil de prud'hommes en France en février 2009, selon l'avocat des plaignants Me Pierre Janot, les 128 salariés ont réclamé l'ajustement de leur salaire de base de ces cinq dernières années au montant du Smic.

 

Les plaignants reprochaient à la direction du Carrefour de Saint-Egrève d'avoir indemnisé un «forfait pause» pour compléter la rémunération et l'aligner sur le montant du Smic. Or, selon eux, cette indemnisation ne dispense pas le magasin de payer un salaire de base au Smic.

Dans ses attendus, le tribunal a notamment relevé que le «montant de la pause» était «défalqué du salaire brut» alors qu'il «devrait venir en sus du salaire et même être intégré à celui-ci».

De son côté le groupe Carrefour, qui a annoncé son intention de faire appel de cette décision, a affirmé qu'il «applique la réglementation sociale en vigueur et ne paie aucun de ses salariés en dessous du Smic»

 

.

Le groupe a été visé par plusieurs autres procès du même type en France.

En juin dernier, la cour d'appel de Lyon avait relaxé Carrefour condamné en 2008 à une amende cumulée de 1,287 million d'euros pour avoir payé en dessous du Smic horaire 429 salariés de deux de ses magasins dans le Rhône.

 

Le 15 octobre dernier, le groupe a également comparu pour les mêmes faits devant les prud'hommes d'Evry (Essonne) face à 182 salariés.

 

 La décision sera rendue le 1er février 2011.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 17:45

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Des syndicalistes ont bloqué l'accès d'un centre Auchan pour protester contre le non-respect des jours de repos ainsi que la réforme des retraites.

 

 

Une centaine de syndicalistes ont bloqué jeudi 11 novembre deux des trois entrées d'un hypermarché Auchan de Montauban (Tarn-et-Garonne) pour protester contre l'ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés et contre la réforme des retraites.

Réunis en intersyndicale, les manifestants devaient se disperser en fin de matinée, selon un responsable FO, Michel Coulon.

Malgré l'action syndicale devant les deux accès principaux, les clients de la grande surface pouvaient aller faire leurs achats en passant par une autre entrée, d'autres rebroussaient chemin croyant que le magasin était inaccessible.

Les autres hypermarchés de l'agglomération de Montauban étaient fermés jeudi.

 

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